Le Premier ministre Robert Fico a annoncé qu’il est impossible de gouverner longtemps avec 76 députés. Selon lui, il faut trouver une solution rationnelle pour permettre aux 3 députés indépendants de participer à l'exercice du pouvoir et en même temps garantir que la structure de la coalition gouvernementale ne changera pas.
« Nous approchons du point où nous devrons résoudre la relation entre les trois députés indépendants qui ont quitté le club SNS et ne participent pas au vote au Parlement, même s'ils disent ne pas vouloir que le gouvernement tombe et soutiennent le programme gouvernemental actuel », a-t-il déclaré.
Il a également annoncé qu'il ferait tout dans les semaines à venir pour rendre le Parlement à nouveau fonctionnel. « J'utiliserai toute l'expérience pour stabiliser à nouveau l'ensemble de la coalition gouvernementale, même si cela peut être douloureux pour certains », a-t-il dit.
R. Fico a rappelé que sa tâche fondamentale est d'assurer le fonctionnement du gouvernement et, en tant que président du parti parlementaire le plus fort, il a l'obligation de tout faire pour que le Parlement, même avec la majorité la plus étroite, puisse approuver le budget de l'année prochaine. Cependant, il déclare que le gouvernement est pleinement fonctionnel et prend des décisions importantes.
Il a également réaffirmé qu'en tant que Premier ministre, il promouvrait une politique étrangère slovaque souveraine et défendrait les intérêts de l'État national sur le sol de l'UE. « Il est vraiment dommage que la République tchèque et la Pologne ne soient pas intéressées à développer l'idée du V4 pour le moment, car notre voix commune serait encore plus forte. Mais il est vrai que seules des attitudes souveraines et catégoriques suscitent le respect en Europe et dans le monde et la possibilité d'obtenir de bons résultats dans la défense de nos intérêts », a souligné le Premier ministre.
Robert Fico a ajouté que les tensions au sein du Parlement sont "une source de nourriture pour les médias sanguinaires ou les organisations non gouvernementales financées par des pays étrangers". « Chers amis, les médias mentent, induisent en erreur, dissimulent, ignorent. Ils n'apprécient que les critiques à l'égard de la coalition gouvernementale », déplore-t-il, ajoutant qu'il souhaitait introduire la législation "la plus stricte possible" en matière de financement des organisations non gouvernementales, qui respecterait les règles européennes.
