C'est un moment historique pour la Slovaquie. Voilà ce qu'a déclaré le Président de la République slovaque à l'ouverture officielle de la présidence slovaque du Conseil de l'Union européenne.
show au château
La cérémonie s'est déroulée le jeudi 30 juin sous la présence des membres de la Commission européenne au château de Bratislava, illuminé pour la circonstance. Au cours de son discours, Jean-Claude Juncker a quant à lui déclaré estimer « l'accueil chaleureux » fait à la Commission européenne par la Slovaquie, « ce qui ne va pas nécessairement de soi dans le cadre de l'Union ». La Slovaquie désirerait au cours de cette présidence positiver l'agenda européen selon Robert Fico : « Nous avons cette petite ambition : présenter plus positivement l'agenda et le rapprocher des citoyens ».
positiver l'agenda
Le président de la Commission européenne voit dans cette présidence une grande occasion pour la Slovaquie qui sera selon lui le moteur principal et le modérateur de l'Europe tout en soulignant ceci : « Le modérateur ne se cache pas mais il dirige, il se charge même de thèmes qui peuvent être douloureux pour ce pays. »
Le lundi 1e juillet, une conférence de presse s'est tenue dans la Redoute, le bâtiment historique de la capitale slovaque, l'un des lieux emblématiques de cette présidence, puisqu'il accueille les importantes réunions prévues durant ces six mois. Le président de la Commission européenne a discuté avec le Premier ministre slovaque de trois thèmes principaux : la migration, le sommet de Bratislava du 16 septembre et le Brexit. Jean-Claude Juncker et Robert Fico se sont entendus pour dire que la migration et le Brexit étaient des thèmes qui influenceraient considérablement la présidence slovaque. C'est aussi la raison pour laquelle le gouvernement slovaque a approuvé le programme seulement un jour avant son lancement. « Le gouvernement slovaque veut être un intermédiaire fiable dans le domaine de la migration », a souligné le Premier ministre. Et d'insister que la présidence devrait se concentrer sur un agenda positif. Il serait bien venu d'ouvrir un espace de discussion sur les thèmes qui divisent les Etats membres, pour éviter que le fossé ne se creuse dans le cadre du Conseil.
le sommet de Bratislava
Le Premier ministre a confirmé la tenue du sommet de Bratislava le 16 septembre. Il estime que ce sera à n'en pas douter le grand moment de cette présidence, puisque 27 Etats membres se réuniront en dehors de Bruxelles. Jean-Claude Juncker a estimé que la présidence avait été fort bien préparée afin que ce soit une réussite. Sur le Brexit, il a rappelé que l'Union européenne attendait que la Grande-Bretagne agisse. Et de constater que l'Union européenne était confrontée aux mêmes problèmes, nouveaux et anciens.
tasr
