La Convention nationale sur l'Union européenne s'est déroulée le 22 février au château de Bratislava, à l'initiative du ministère des Affaires étrangères et européennes de la République slovaque. Les représentants de l'Etat y ont confirmé de manière unanime l'engagement pro-européen et pro-atlantique de la Slovaquie.
Pour le président slovaque, il est important de parler plus de l'UE parce que dans le monde politique slovaque des voix s'élèvent pour remettre en cause directement ou indirectement l'adhésion de la Slovaquie à l'UE.
« Nous ne pouvons pas sous-estimer cela. Nous ne pouvons pas prendre comme une évidence l'actuel soutien du citoyen », a souligné Andrej Kiska.
Pour le Premier ministre Robert Fico, l'achèvement de la zone euro, le contrôle de la migration et la coopération plus étroite dans le secteur de la défense et de la sécurité intérieure font partie des priorités pour l'avenir de l'UE. Le président du Parlement slovaque Andrej Danko estime que l'Union européenne est un bon projet qui doit revenir aux fondamentaux : servir les citoyens, non les gens des institutions européennes.
Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et européennes a déconstruit le mythe de la perte de souveraineté nationale. Pour Ivan Korcok, la Slovaquie a perdu d'un côté une partie de sa souveraineté dans la politique commerciale, par exemple, mais de l'autre fait partie du plus grand marché intérieur au monde. Le secrétaire d'Etat a aussi insisté sur la nécessité de débattre sur la façon d'augmenter la légitimité du Parlement européen. Le vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič a rappelé que plusieurs débats cruciaux attendaient l'UE : l'approfondissement de la zone euro, l'union bancaire, la transformation du mécanisme européen de stabilité, la défense.
tasr