L'année 2018, qui s'est déroulée sous le signe de plusieurs anniversaires importants s'approche de jour en jour deson terme. Au cours de celle-ci, nous avons célébré le 100e anniversaire de la naissance de la République tchécoslovaque, de la fin de la première guerre mondiale, mais aussi le 25e anniversaire de naissance de deux tout nouveaux États-la République slovaque et la République tchèque. Aujourd'hui, après la partition de la République fédérative tchèque et slovaque, les deux nations peuvent s'enorgueillir d'avoir su conserver des excellentes et amicales relations, supérieures au niveau standard habituel entre nations. Après la partition, beaucoup de Slovaques ont décidé de vivre et travailler chez notre voisin tchèque. Lors des dix dernières années, le nombre des Slovaques vivant en République tchèque a doublé et en 2017, plus de 113 mille Slovaques y ont été enregistrés, dont environ 65 mille s'y trouvant en résidence secondaire pour des raisons professionnelles ou d'études. Ainsi, de nombreuses personnalités slovaques importantes et des artistes y ont trouvé un second toit.
…. Avec le savant slovaque Milan Vrábeľ
Chers amis auditeurs, dans le cadre de notre cycle de rencontres de l'Avent avec des personnalités slovaques qui ont élu domicile, soit temporaire soit durable en République tchèque. L'une d'elles est sans aucun doute le savant slovaque Milan Vrábeľ, chimiste et chef d'un groupe junior au sein de l'institut de la chimie organique et la biochimie à Prague, seulement âgé de 37 ans. Après avoir effectué ses études à la faculté de chimie au sein de l'Université technique slovaque à Bratislava, il a décidé d'effectuer ses études de doctorat à Prague. Après avoir soutenu sa thèse en 2008, il est parti pour 6 ans à l'université à Munich, et en 2014, il est venu à Prague où il vit et travaille jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi ce choix ?
« La raison principale a été le fait que je connaissais déjà l'environnement de cet établissement scientifique. Je savais même qu'on peut y effectuer de bonnes recherches scientifiques et que l'Institut de la chimie organique et la biochimie était parfaitement équipée du point de vue des appareils ainsi que bien soutenu en matière de financement, ce qui est indispensable pour réaliser un travail de qualité. Lors de mes études universitaires à Bratislava, je me suis rendu compte du fait que si l'on peut effectivement y faire de la science, tout est bien plus difficile. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas voulu rester en Slovaquie ».
La subvention du Conseil européen de la recherche est dans le monde scientifique un label du plus haut niveau de qualité, s'inscrivant au soutien unique de projets que l'on peut qualifier d'exceptionnels. Le savant slovaque Milan Vrábeľ est l'un des 24 savants tchèques ayant eu l'opportunité d'en bénéficier. Pour lui, obtenir cette subvention prestigieuse est une grande appréciation et un fort encouragement. Bien évidemment, pour pouvoir obtenir cette subvention, Milan Vrabel a du présenter un projet sortant de l'ordinaire au caractère remarquable.
« Ce projet est l'un des plus importants qu'on dépose au Conseil européen de la recherche. Dans le cadre du mien, mon équipe et moi-même nous étudions les sucres. Chacun d'entre nous les connait, nous tous mangeons des aliments sucrés, mais chacun sait aussi que ces sucres sont néfastes à la santé. Mais les sucres ne sont pas seulement une source d'énergie. Toutes les cellules dans notre corps sont couvertes par une mince couche de différents sucres qui jouent un rôle très très important dans l'accomplissement de différents processus biologiques. Et la structure des sucres sur le surface des cellules est extrêmement complexe. Il est très difficile de découvrir et apprendre le rôle de chacun des sucres. L'objectif de notre projet est de développer de nouveaux instruments qui pourraient nous éclairer dans le suivi de toute cette complexité ».
L'équipe de recherche de M. Vrábeľ est internationale et est composée de 5 savants - dont 2 Slovaques, deux Tchèques et un allemand. Sur ce projet, ils travaillent ensemble depuis 2016. Récemment, M. Vrábeľ a envoyé au Conseil européen de la recherche un rapport sur l'avancement de ses travaux de recherche et ses parrains s'en sont déclarés très satisfaits. Voici quelques instants, M. Vrábeľ a souligné pour nous les effets indésirables et dangereux des sucres sur le corps humain. Lui personnellement, sait-il résister par exemple au chocolat ?
« Bien sûr, j'aime les sucreries. Toujours, après un repas, j'ai besoin de manger un petit quelque chose sucré. Donc, je ne me préserve pas des sucreries, mais je n'exagère pas ».
La période de l'Avent est là. Dimanche dernier, nous avons allumé la première bougie sur nos couronnes de l'Avent. Que signifie pour vous cette période de l'année ?
« En dehors d'une fête de fin d'année au sein de notre institut, chaque année, nous procédons à un entretien complet et minutieux de nos laboratoires, dans le cadre duquel nous devons répertorier tous nos produits chimiques. A Noel, j'irai en Slovaquie chez mes parents en Slovaquie. Je profite des fêtes de Noel pour me reposer un peu. Ce sont les plus belles fêtes de l'année et je m'en réjouis beaucoup ».
Quelle chanson de Noel aime-t-il écouter à la radio et sans quelle chanson ne sait-t-il pas imaginer les fêtes de Noel ?
« Eh bien, je ne connais pas son titre, mais son auteur est John Lennon. So this is Christmas, c'est elle et je l'aime beaucoup. Et quant à une chanson tchèque ou slovaque, sans aucun doute la chanson intitulée Rolničky rolničky, qui est liée à mon enfance ».
Et avant de vous inviter à écouter la chanson Rolnicky rolnicky, voici encore une petite salutation de notre invité Milan Vrabel pour vous tous chers amis auditeurs.
« A vous tous je souhaite un joyeux Noel ainsi que bonne année 2019. J'espère que vous tous y entrerez d'un bon pied, afin que tous vos objectifs s'accomplissent ».
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